[5 PIÈGES ÉP BONUS] et au milieu coule une rivière…ou plutôt une nappe phréatique!

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Dans le dernier épisode nous avions vu l'importance de faire des demandes concrètes à l'autre afin que nos besoins ne lui paraissent pas trop "terribles".
"C’est précieux pour chacun d’entre nous de revisiter sa re-connexion à soi. Si nous voulons que le monde change, ça ne va pas changer par l’extérieur…ça ne peut changer que par l’intérieur en nous impliquant de façon citoyenne." Thomas d’Ansembourg
Pour conclure son analyse, Thomas d'Ansembourg caricature notre manière de communiquer (la plupart du temps) et nous invite à réellement nous connecter à l'autre au-delà de la façade, de la vision "courte" qu'on peut avoir d'elle ou de lui.
La plupart du temps l’autre en face de nous est aussi dans sa tête, dans son « mental », coupé de ses sentiments et de ses besoins…
Donc les enjeux sont souvent des conversations en ping pong = « J’ai raison parce que tac tac tac. » « Tu as tord parce que tac tac tac. »
Ce sont plutôt des rafales de mitraillettes! Je tente de déloger l’autre de sa position…on est dans l’artillerie, pas dans la rencontre…
On prétend avoir raison. Ça ne nous rend pas vraiment heureux! C’est souvent parce qu’on est dans un rapport de force…de façade en tout cas.
Il faut imaginer deux façades derrières lesquelles se cachent deux personnes qui « échangent ».
Par exemple derrière la façade d’un tipi pour la première et celle d’un donjon pour l’autre.

Si je reste en façade, en prenant le peu que j’ai vu pour toute la réalité…Imaginons que l’autre est mon patron, c’est sa position, ça m’impressionne… je suis piégé par cette « façade » qui est « Il ne me donne pas mon augmentation. »
Ma conclusion (rapide) : « C’est un imbécile, il n’a rien compris…tous des fachos! ».
Si je suis le patron et que mon employé bougonne, je reste dans la façade et je pense : « Mon Dieu elle a sale caractère celle-là…elle ne va pas faire long feu chez nous. »
Je peux aussi m’entretenir dans un rapport de façade en disant « Mon fils, tant que tu es à la maison tu vas à l’école sinon je te fous dehors! T’exécute les ordres. »
Le fils réagit alors : « Mon père c’est un vieux réactionnaire, un vieux facho j’ai plus envie d’habiter chez lui! »
Tout ça c’est la façade. Derrière tout ça, comme on l’a vu, il y a des besoins…
Le patron a besoin de sécurité, de stabilité, de continuité. L’employé a besoin de reconnaissance, d’encouragement, de valorisation de son travail.
Les besoins sont assez semblables. Le gamin a besoin de retrouver confiance en soi, travailler le sens de la vie, apprivoiser le fait que la peur fait partie de la vie. Le papa a aussi besoin de ça dans sa propre existence.
Nos besoins nous rassemblent alors que nos idées, nos jugements, nous séparent.
Pour qu’il y ait de la vie derrière la façade, qu’elle soit modeste ou costaud, il faut de l’eau car pas de vie sans eau…
Donc il faut imaginer un puits qui descend sous la façade et qui permet à la vie d’alimenter la tente du bédouin ou le donjon sur la colline. Et je constate alors que c’est partout la même eau qui permet à la vie d’exister. Un même besoin.

Que je sois modestement balayeur dans une ruelle du 12e arrondissement ou que je sois star du showbiz avec mon nom dans tous les journaux, que je sois aborigène dans la forêt australienne ou PDG d’une multinationale, j’ai besoin d’appartenance, de proximité, d’affirmation, de réalisation, d’accomplissement, d’échanges, de douceur, de tendresse, de rêver, poétiser, d’aimer, d’être aimé.e, de sens…
Je ne peux pas sans. Partout où tu verras la face d’un être humain, tu peux te dire « il cherche à satisfaire des besoins. »
Ce qui nous divise, ce ne sont pas ces besoins - j’ai les mêmes. Ce qui nous divise, ce sont peut-être nos stratégies, nos démarches, notre façon de prendre soin de ces besoins.
L’idée c’est d’apprendre à se relier, au-delà.
Quand ma petite fille veut jouer, je tente de comprendre : « Donc tu es toute excitée! Tu as besoin de jouer, de me montrer comment les jouets fonctionnent…Tu es contente que je joue avec toi! » —> Je me relie à l’autre.
Mais j’ai cessé d’être « gentil ». Sans démissionner de moi, je me relie à moi : «…En même temps je suis préoccupé car j’ai besoin d’une certaine qualité de vie et le sommeil en fait partie. Es-tu d’accord d’aller dormir? »
Et on cherche un mouvement d’infini qui permet la rencontre au niveau de la « nappe phréatique » des besoins, ce qui nous rassemble.

Ça ne marche pas toujours évidemment. Il n’y a rien de magique là-dedans, c’est un processus, ça se travaille.
Ce que Thomas d’Ansembourg invite à voir « c’est que la qualité d’intention, quand je tente de rejoindre l’autre à ce niveau-là sans le diriger, est telle que très souvent ça fait des déclenchements qui sont surprenants. Au-delà de ce que nous pouvons programmer. »
Thomas d’Ansembourg termine avec un exemple tiré de sa pratique avec les jeunes de la rue, il y a une vingtaine d’années :
« Parmi les jeunes dont nous nous occupions, il y a Joël. Joël a dix-sept ans. Joël est un jeune homme élevé dans la rue, des institutions, plusieurs fugues…la rue puis les institutions…bon.
« Et Joël vole des mobylettes. Mais Joël ne vole pas deux-trois mobylettes pour s’assurer simplement de quoi vivre…Joël vole jusqu’à quinze mobylettes par jour. Il est addict au vol de mobylettes, c’est surprenant! Et il ne les vole pas en banlieue mais à la grande place de Bruxelles, là où il y a tous les touristes et bien sûr un commissariat juste à côté avec la police qui surveille que tout se passe bien au centre-ville de Bruxelles…
« Alors forcément il se fait « choper » comme on dit, et il fait sa première peine de prison. Trois mois. À l’issue des trois mois on est tous impatients et moi particulièrement je me dis : « Mais qu’est-ce qui fonctionne dans le coeur de Joël? »
« Alors je vais à la réunion du soir. Après mon travail de juriste, il y a une réunion de préparation de week-end avec les gamins. Et je prends Joël de côté et je dis « Joël, qu’est-ce qui fait que t’en piques autant? » Et à l’époque je n’ai pas les outils de discernement pour comprendre son besoin. J’essaie juste de faire un calcul logique, « mental » : « Et si tu en piquais deux ou trois ce serait pas assez? (Mettons de côté les jugements de valeur). »
« Il me dit : « Ben évidemment! Avec deux ou trois j’ai plus qu’assez pour vivre, tu penses! Moi, à part un jeans, mes copains…C’est pas pour ça que je pique des mobylettes. Moi je pique des mobylettes parce que je trouve que la vie d’adulte est plate! Vous avez l’air de vous ennuyer. Vous êtes tous gris…Vous courez à toute vitesse…Vous faites des infarctus…Vous devenez obèses…Moi j’ai pas envie de ça! Regarde toi tu as l’air d’un huissier de justice (j’étais en costard cravate)! J’ai pas envie de ça, moi!
« Quand je rentre dans ma banlieue, que je vais prendre un café chez ma mère dans son petit appartement dans sa tour, j’ai pas fini ma tasse de café qu’elle a déjà passé l’éponge qui sent l’eau de javel…Tous est clean, nickel…moi ça m’emmerde! »
« Moi j’ai besoin » me dit-il « que la vie soit palpitante, grisante, stimulante! J’ai besoin de sentir que la vie circule en moi! Alors je peux te dire que quand je pique une mobylette et que j’ai le "pin-pon" bleu derrière je me sens vivant!! Mais aussi j’ai besoin de partager…j’ai besoin de partager avec mes copains. Les mobylettes ça rapporte de l’argent alors je les vends et avec l’argent on fait la fête! Et dans le squatte où on habite c’est vraiment un moment de retrouvailles et de chaleur humaine auxquelles je tiens. »
« Alors je ne suis pas d’accord avec la façade du comportement de Joël…Quand il pique des mobylettes ça ne correspond pas à mes besoins de respect du bien d’autrui…En plus à l’époque je suis avocat, ça ne correspond pas non plus à mon souhait que la loi qui protège les biens de chacun soit respectée, c’est sûr!!
« Mais quand je descend dans la nappe phréatique et que je demande à Joël comment il se sent et quels sont ses besoins, Joël me dit « J’ai besoin que la vie soit palpitante, qu’elle soit grisante, que je me sente bien au centre de moi-même, j’ai besoin de sentir que je vais vers quelque chose…que je partage, que je fais la fête et qu’il y a de la chaleur humaine autour de moi…
« Alors je vous pose la question : « Est-ce que vous, vous pouvez vivre sans ça? Moi pas! Pas un instant. Ça, c’est les ingrédients de ma vie.
« Par chance j’ai eu des parents qui m’ont donné un certain modèle, qui m’ont dit « Regarde, bien sûr partager, échanger, trouver du sens à sa vie c’est nécessaire et on va faire comme ceci… J’ai eu un modèle pour faire des « bons coups ».
« Mais si je n’ai pas appris à faire de bons coups, et ben je fais des mauvais coups… Ça me permet d’exister dans une identité assez négative mais c’est quand même une identité.
« Vous voyez, je vous invite à voir que Joël, qui veut donner du sens à sa vie, sentir qu’il est en cohésion avec d’autres, qu’il sent la vie palpitante…prendre Joël et le mettre dans un cachot « Comme ça tu es bien puni tu vas bien comprendre, et comme ça tu seras bien sage! »... est-ce qu’on n’est pas complètement à côté de la plaque par rapport au véritable enjeu?
« Je ne dis pas qu’il n’y a pas à sanctionner pour dire « Attention, le comportement contrevient à des valeurs sociales », bien sûr. Mais en proposant un modèle, en disant : « On comprend bien que tu as besoin d’appartenance, de liens, de chaleur humaine et sentir que la vie est palpitante. Nous avons nous adultes les mêmes besoins et nous en témoignons par notre façon d’être. »
« C’est ça le modèle du monde? Quand on regarde la télévision? Les gens harassés, costumes gris, obèses ou en infarctus? Ou on n’a pas un modèle très réjouissant? Que voulez-vous, il y a de quoi se rebeller!
« Alors je vous invite à voir que peut-être proposer une autre façon d’être au monde pour témoigner qu’on peut vivre avec plus d’élan, plus de joie…ce serait peut-être plus didactique que de punir. »
« Voilà quelques clés que je voulais partager avec vous sur comment être vrai. Vous aurez je l’imagine perçu qu’être vrai va au-delà d’être vrai dans le langage, ça demande de vraiment revisiter nos conditionnements pour apprendre à être vrai avec l’élan de vie qui nous habite, en sorte que nous puissions en être profondément généreux pour nos communautés. »
J'espère que cette série vous a plu.e! Félicitations d'être allé.e jusqu'au bout!!!
Je vous encourage vivement à regarder la fameuse conférence de Thomas d'Ansembourg que j'ai retranscrite dans ces épisodes car c'est un véritable one man show très amusant (en plus d'être profond)! C'est aussi une présentation de son excellent livre Cessez d'être gentil, soyez vrai, qui est pour moi une véritable initiation à la conscience et à la communication non-violente 🙂
Vous ne vous y ennuierez pas et ça vous fera une excellente révision de toutes les notions qu'on a vues...qui je pense ont besoin d'être revues régulièrement tellement elles sont nouvelles (et cruciales) pour beaucoup d'entre nous...
Je vous propose également un outil puissant pour commencer a implémenter rapidement (et dans la joie!) les bases de la communication non violente avec vos enfants, juste en dessous 🙂
Vous n’avez pas de patience et vous vous énervez Trop vite avec eux?
Les vacances.
Elles arrivent bientôt et vous les attendez avec impatience…
…mais aussi un peu d’appréhension.
Vous vous dites « tout va bien se passer, il n’y a pas de raison que ça se passe mal. Des vacances, c’est sensé bien se passer. »
Puis vous vous souvenez des dernières vacances.
Le manque de temps pour prendre le temps de faire les choses.
Les petits qui réclament sans cesse votre attention.
La frustration de ne pas avoir plus de temps pour jouer ou cuisiner avec eux.
Mais surtout…
…les disputes entre vos enfants. À table. En journée. En soirée. Sans oublier l’après-midi…
…vos cris face à leurs bêtises, leurs oppositions et leurs pleurs (que vous avez du mal à supporter)…
…la tristesse et la culpabilité qui vous envahissent quand vous leur avez crié dessus…
…votre difficulté à leur dire non (dans la bienveillance).
…l’impression que vos émotions (surtout la colère) vous submergent et vous contrôlent la plupart du temps…
Sur le chemin de l’école, le jour de la rentrée, vous lancez à vos enfants avec un grand sourire (que vous essayez de ne pas faire trop large) :
« Alors, contents de retourner à l’école? »
(OMG comment j’en suis arrivé.e là…)
Vous souhaiteriez que les moments passés avec vos enfants soient (pour de vrai) des moments de vacances et de récréation?
Vous voudriez être soutenu.e et accompagné.e pour être un parent calme, serein et bienveillant en toutes circonstances?
Vous rêvez de pouvoir appuyer sur un bouton pause pour pouvoir prendre du recul face aux actions et aux réactions de vos enfants?
Vous aimeriez avoir le temps (et surtout l’énergie) de leur enseigner la gestion des émotions et les aider à développer leur plein potentiel?
Vous adoreriez avoir des idées d’activités ludiques et captivantes que vous pourriez faire ensemble et qui les aideraient à progresser?
J’ai quelque chose pour vous.

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