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[5 PIÈGES ÉP 1/10] ce que ce gentil animal de compagnie vous apprend sur le drame de l’homme (et de la femme) moderne

Dans ce post introductif nous avions abordé l’analyse de Thomas d’Ansembourg sur la façon dont s’étaient déclenchés plusieurs PIÈGES en nous.

Que notre inconscient avait encodé tous les "tu serais gentil.le de..." des parents en « je t’aime si… »

On pourrait illustrer le Premier Piège dans lequel nous sommes plusieurs à être tombés par cette image :

Un hamster qui court dans sa roue…?

Yep.

Le premier piège dans lequel nous sommes tombés, c’est le piège du "FAIRE".

Nous avons plus appris à "faire" qu’à "être".

Faire et ajouter de plus en plus de choses à faire...

...le risque étant que si j’ajoute de plus en plus de choses à faire dans ma vie, tôt ou tard il y a de moins en moins de VIE dans les choses à faire.

La journée ne compte que 24h. Si tout est compacté quand est-ce que je vis? Il n'y a plus de place pour aimer, être tendre, contempler, nourrir mon être, prendre le temps d'être avec moi-même...

Je n’ai plus le temps de revoir mes choix ni de re-qualifier mes priorités. Ils étaient peut être OK à une certaine époque! Sont-ils toujours d'actualité?

Sans cette présence à moi je ne sais plus si dans cette course de plus en plus rapide je n'ai pas perdu le chemin depuis longtemps!

Et avec l’autre? N'oublions pas que nous sommes des êtres sociaux...

Est-ce que je suis proche de l’autre? Est-ce qu’on se parle? S’écoute?

Et avec la Vie, l’Esprit pour certains...Dieu, le Vivant pour d’autres? Est-ce que je suis à l'écoute, le cœur présent?

Si vous demandez aux gens « pourquoi tu en fais tant »? la plupart du temps ils vont vous répondre « Mais c’est par générosité, par goût de contribuer, de prendre soin! »

Bien sûr il y a une part qui est vrai. Prendre soin fait partie de nos besoins fondamentaux. Le fait de contribuer aussi, d’être responsable.

Quand je fais énormément, il y a une partie de moi qui donne dans la JOIE, qui fait vraiment ça par don d’amour, don de moi.

En scrutant un peu plus profondément, avec du discernement, il faut accepter qu’à partir d’un moment je ne donne plus par don de moi mais par PEUR DE PERDRE.

Ce n’est plus un don d’amour, c’est la peur de perdre l’amour de l’autre.

Alors j’en fait de plus en plus pour être aimé.e, reconnu.e.

Ma vie est une course. « Aimez-moi, aimez-moi! » "Voyez tout ce que je fais! Je suis compétent.e, je cours partout! » « Aimez-moi! Aimez-moi! » « Donnez-moi l’amour que je n’arrive pas à me donner moi-même! »

L’énergie est complètement différente : quand vous donnez par joie, contribution, par plaisir de contribuer à la joie de l’autre, au bien-être de l’autre, vous êtes dans un élément régénérateur.

Mais quand vous donnez par peur de perdre l’amour de l’autre là vous êtes dans un mouvement de perte d’énergie.

Les personnes généreuses comme l’abbé Pierre, les grandes religieuses donnent dans la joie, parce qu’elles en ont ENVIE, pas par devoir.

C’est le piège du faire qui fait qu’on est tiré hors de nous pour essayer d’acheter quelque chose.

Ça n’est plus juste.

Thomas d’Ansembourg donne l’exemple d’un jeune qui vient le voir en tant que thérapeute parce qu’il n’arrive pas à parler à son père.

Un cas typique d’un parent gentil qui a le syndrome du hamster…et qui a donc beaucoup de mal à répondre au véritable besoin de son enfant.

Quel est ce besoin?

On en reparle dans le prochain épisode...

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